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09 Apr

Munitions en plomb 1870 COLMAR # 001/14 ( Chassepot,Dreyse, grenade œuf )

Publié par nivate  - Catégories :  #détection

Sortie de terre :différentes balles de plomb de formes diverses, un ancien instrument de mesure, une pièce en mauvaise état et un écrou visse d'une grenade œuf en plomb. du plomb et encore du plomb!

Munitions en plomb 1870   COLMAR # 001/14 ( Chassepot,Dreyse, grenade œuf )

Bref, on se dit qu’au moins, on aura dépollué une petite parcelle de tout ce plomb toxique, tout de même 700 gr.

Je m’interroge toujours sur ces objets sortis du passé et après un petit nettoyage on commence par deviner parfois leurs anciennes utilités et parfois réussir à les identifier.

Munitions en plomb 1870   COLMAR # 001/14 ( Chassepot,Dreyse, grenade œuf )
Munitions en plomb 1870   COLMAR # 001/14 ( Chassepot,Dreyse, grenade œuf )

Il est clair que des combats ont eu lieu et d'après toutes ces balles, il sagirai de batailles survenues en 1870.

D'après mes recherches; Dès le 14 septembre 1870, des avants postes badois lancent une attaque sur Colmar, où le sculpteur Frédéric Auguste Bartholdi alors adjudant major de la garde nationale de Paris constitue en hâte une petite troupe armée. où, avec une centaine d'hommes de troupe, il défendra le pont de Horbourg devant l'attaque.

Mais Colmar avait perdu la bataille devant les troupes badoises, supérieures en nombre.

Les troupes badoises, au nombre d'environ 5,000 hommes; infanterie,cavalerie, 20 canons et équipages.

Escarmouches plutôt que bataille : les autorités militaires françaises avaient rapidement ordonné le repli de la garnison dans les Vosges tandis que le maire Peyerimhoff était chargé du maintien de l´ordre à Colmar, déclarée ville ouverte. Suit alors une période incertaine où nous ne sommes plus tout à fait français et pas encore allemands. Entre chien et loup en somme. Arrivent les premiers fonctionnaires allemands. Le Conseil municipal reste en place. Les élections à l´Assemblée Constituante française, tolérées par l´occupant, voient triompher la liste des patriotes. Dernier soubresaut ? Ultime acte de résistance de la ville avant le traité de Francfort ? Que non ! Colmar se distinguera encore par le nombre de ceux qui choisirent la nationalité française ainsi que le prévoyait une disposition très libérale du traité. Ils furent 3 587 à faire le choix de la France, soit 15 % de la population. Bartholdi lui-même fit le serment (qu´il ne tint pas) de ne plus jamais revenir dans sa ville natale.

http://www.ot-colmar.fr/fr/articles-historiques/36-1871-colmar-ville-du-reichsland

Auguste Bartholdi le père de la statue de la liberté

Auguste Bartholdi le père de la statue de la liberté

En une heure de temps, j'ai sorti de terre :

 

  • Balle de mousquet  x3 
  • Balle Française Mle 1857 pour les fusils rayés d'infanterie  x4
  • Ballle Française Mle 1863 pour les fusils rayés d'infanterie  x2
  • Balle Française de fusil à Tabatière  x1
  • Balle Française de type Tabatière inconnue  x1
  • Balle Française Chassepot  x5
  • Balle Prussienne Dreyse  x4

 

On constate une grande diversité de munitions!

D'après le Colonel Claremont, le 15 aout 1870 : " Le Chassepot est bien meilleur que le fusil à piston et chargement par la bouche mais il est également plus délicat, donc plus facilement mis hors service. Les Français ont également 350 000 fusils dits " à Tabatière" (ce sont des transformations de fusils à chargement par la bouche) et 80 millions de cartouches; ces armes sont réservées pour les "Mobiles". Ils possèdent encore environ 1 200 000 fusils à chargement par la bouche de différents modèles ainsi qu'une grande quantité de cartouches, mais ces armes ne seront distribuées qu'aux Gardes nationales sédentaires; et, si l'on doit armer tout un chacun, il n'y aura pas assez de fusils.Le danger et la diffulté proviennent, au premier chef, de l'invraisemblable diversité des munitions."

De plus, on constate que le soldat Français, lorsqu'il est livré à lui même ( c'est le cas à Colmar) tire hors de propos, hors portée et hors de mesure. Il brûle souvent en pure perte une grande quantité de munisions... En résumé, pendant la campagne de 1870, l'infanterie a abusé des feux à volontéet, par la suite, a brulé trop de munitions ;les réserves de cartouches ont été insufisantes et médiocrement conduites.

 

 

 

 

Fusil chassepot

Fusil chassepot

Les munitions Française :

  • Les balles de Mousquet

24 grammes 

Munitions en plomb 1870   COLMAR # 001/14 ( Chassepot,Dreyse, grenade œuf )
Munitions en plomb 1870   COLMAR # 001/14 ( Chassepot,Dreyse, grenade œuf )
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  • Balle Mle 1857 pour les fusils rayés d'infanterie.

31 grammes

Balle minié en plomb avec à l'arrière un triangle
Balle minié en plomb avec à l'arrière un triangle

Balle minié en plomb avec à l'arrière un triangle

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  • Ballle Mle 1863 pour les fusils rayés d'infanterie 

Balle minié française en plomb avec à l'arrière un carré Modèle 1863
Balle minié française en plomb avec à l'arrière un carré Modèle 1863

Balle minié française en plomb avec à l'arrière un carré Modèle 1863

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  • Balle Française de fusil à Tabatière  

Les cartouches pour fusils à tabatière sont formés d'un étui composite qui comprend un culot en laiton et un corps en clinquant recouvert de papier bleu, vert ou brun.Ce papier peut être absent de certaines fabrications.La base de l'étui contient une rondelle de carton dont le trou central laisse le passage à l'amorce. La capsule en cuivre est souvent frappée de la lettre G.La charge de 4,5 g de poudre noire est surmontée d'une bourre en feutre.La balle cylindro-ogivale tronquée est du type Minié, elle est de plomb nu et comporte deux rainures de graissage ainsi qu'un évidement interne garni de carton comprimé. Son poids est de 36 g et possède une vitesse initiale de 320 m/s.

Le fusil français modèle 1867 était une arme d’un système ancien à piston transformée pour le chargement par la culasse. Une culasse mobile fut ajoutée sur le coté du canon. Les armes de ce type furent nommées fusils à tabatière, le bloc de culasse s’ouvrant comme on ouvre une tabatière.
Le fusil français modèle 1867 était une arme d’un système ancien à piston transformée pour le chargement par la culasse. Une culasse mobile fut ajoutée sur le coté du canon. Les armes de ce type furent nommées fusils à tabatière, le bloc de culasse s’ouvrant comme on ouvre une tabatière.
Le fusil français modèle 1867 était une arme d’un système ancien à piston transformée pour le chargement par la culasse. Une culasse mobile fut ajoutée sur le coté du canon. Les armes de ce type furent nommées fusils à tabatière, le bloc de culasse s’ouvrant comme on ouvre une tabatière.
Le fusil français modèle 1867 était une arme d’un système ancien à piston transformée pour le chargement par la culasse. Une culasse mobile fut ajoutée sur le coté du canon. Les armes de ce type furent nommées fusils à tabatière, le bloc de culasse s’ouvrant comme on ouvre une tabatière.
Le fusil français modèle 1867 était une arme d’un système ancien à piston transformée pour le chargement par la culasse. Une culasse mobile fut ajoutée sur le coté du canon. Les armes de ce type furent nommées fusils à tabatière, le bloc de culasse s’ouvrant comme on ouvre une tabatière.

Le fusil français modèle 1867 était une arme d’un système ancien à piston transformée pour le chargement par la culasse. Une culasse mobile fut ajoutée sur le coté du canon. Les armes de ce type furent nommées fusils à tabatière, le bloc de culasse s’ouvrant comme on ouvre une tabatière.

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  • Balle Chassepot 

 

Les qualités du fusil Chassepot fut reconnues par tous les utilisateur de l'époque. Arme robustre; on apprécia surtout la rapidité de son tir et son efficacité, mais on déplora son sabre-baïonnette qui ne servait à rien sinon à encombrer et surtout sa cartouche qui ne résistait pas à l'humidité et aux hasards des combats.

Enfin, les fantasins se plaignirent d'un encrassement trop rapide du mécanisme qui aboutissait parfois à la mise hors service de l'arme et notamment au blocage de l'aiguille qui risquait alors de percuter une cartouche avant fermeture complètede la culasse, ce qui causait toujours un accident grave pour le tireur.

 

Chassepot
Chassepot

Chassepot

Les munitions prussiennes :

Balle de fusil Dreyse 

30 grammes

 

 

Un fusil allemand Dreyse modèle 1862. Ce type de  fusil était le premier doté d’un système de chargement par la culasse et, pour la première fois, le fantassin pouvait tirer et recharger en position couchée, ce qui bouleversa totalement les tactiques de l'infanterie. Le fusil Dreyse était plus lourd que le Chassepot français, sa portée était plus courte de moitié et son maniement moins commode et moins rapide.

Dreyse / Poids 30gr
Dreyse / Poids 30gr
Dreyse / Poids 30gr

Dreyse / Poids 30gr

On parle de supériorité du Chassepot par rapport au Dreyse.

Ce dernier a été battu sur tous les points et sa défaite a confirmé le bien-fondé de la diminution du calibre et de l'augmentation de la vitesse initiale qui permettaient de frapper sur une distance double par rapport au Dreyse de gros calibre.

L'armée Française avait donc un équipement supérieur (incroyable!!!) mais voila l'indiscipline, l'alcoolisme de nos soldats de l'époque n'ont su profiter de cette différence.

 

Un autre but, qui n'avait pas été recherché mais qui fut atteint fut celui de l'augmentation de l'effet vulnérant des balles de petit calibre à haute vitesse initial.

En raison des blessures horribles causées dans les rangs Prussien par le tir des fusils Chassepots et du fait que des morceaux de balles déchiquetées se retrouvaient dans les chairs, les Allemands nous accusèrent d'avoir utilisé des balles explosives. Aucun projectile explosif n'existait pour les armes Chassepot; on prouva que les éclatements n'étaient dus qu'à la brusque décélération d'un projectile en plomb nu relativement léger qui tournait sur lui-même à la vitesse de 680 tours/s, alors que le projectile prussien, plus lourd et plus lent, ne causait pas de blessures d'un caractère plus grave ou plus différent que celles observées avec les anciennes armes de gros calibre à chargement par la bouche et tirant des balles rondes.

 

 

Le choix du plomb qui est un métal tendre n'est pas innocent : sa ductilité lui permet de ne pas abîmer le canon et de limiter le risque de ricochet après contact avec la cible.

Le choix du plomb qui est un métal tendre n'est pas innocent : sa ductilité lui permet de ne pas abîmer le canon et de limiter le risque de ricochet après contact avec la cible.

Bouchon de transport d'une grenade œuf :

 

 

Poids : 16 gr / dimension 2cmx2cm

Poids : 16 gr / dimension 2cmx2cm

Un grand merci à poupou ( forum LEFOUILLEUR.COM) d'avoir identifier cette vis.

Source : http://bleuhorizon.canalblog.com/archives/2007/05/08/4886367.html
Source : http://bleuhorizon.canalblog.com/archives/2007/05/08/4886367.html

Source : http://bleuhorizon.canalblog.com/archives/2007/05/08/4886367.html

Grenade œuf :

 

La grenade 'œuf' ('Eierhandgranate') apparaît en début 1917, en complément des autres grenades réglementaires qui étaient soit trop lourdes (Kugelhandgranate) ou trop encombrantes (Stielhandgranate) pour les troupes d'assaut. Le corps en fonte aciérée, de petite taille (longueur 6 cm, diamètre 4.6 cm), prend la forme d'un œuf, ce qui lui vaut son surnom.

 

D'abord entièrement lisse, elle fut ensuite (au cours de 1917) dotée d'une ceinture en relief ('Eierhandgranate Neuer Art' - n/A) pour améliorer sa tenue en mains. Sa taille et son poids permettaient un lancer à près de 50 mètres et un transport aisé en grandes quantités, même dans les poches de vareuse.

 

Cette grenade sera successivement employée avec trois types de bouchons allumeurs :

 

- Allumeur à traction en alliage de zinc, Mle 1915, retard de 5 secondes

- Allumeur à percussion en alliage de zinc, Mle 1916, retard de 5 secondes

- Allumeur à traction en tôle emboutie et avec capuchon, Mle 1917, retard de 5 secondes

 

Poids 318 g, 32 g poudre noire, aluminium et nitrate de baryte.

 

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