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16 Aug

La vérité sur nos « Gentils » alliés : les Etats Unis d’Amérique.

Publié par nivate  - Catégories :  #HISTOIRE

Les leçons de l'histoire sont souvent incroyablement simples et brutales, cependant, malgré toutes nos facultés de raisonnement, nous passons souvent à côté des choses les plus élémentaires et les moins compliquées.

Qui sont nos véritables ennemis ?

Qui sont les véritables nazis ?

Dans ma jeunesse, j’ai grandi avec cette conviction que les U.S.A étaient les bons, combattants le Mal. Ma grande ignorance vient à la fois du fait des intenses propagandes menées depuis 70 ans mais aussi de l’idée à travers par exemple le cinéma, que l’Américain est forcément toujours « le gentil », et bien entendu mes jeux s’en inspiraient…

 

 

Mon grand-père, Roger m’interpellait parfois pour m’expliquer que les Américains ne sont pas si attentionnés envers les peuples qu’il n’y parait. Je restais dubitatif à ces dires.  Il me disait que les Anglais sont nos frères ennemis et les Américains sont nos faux frères. A l’époque, je ne comprenais pas pourquoi il me racontait ça.

 

Aujourd’hui, m'étant intéressé à l’histoire en général et à l’histoire de mon grand-père durant la seconde guerre mondiale, j’appréhende mieux ses dires.

En fait, il était marin embarqué durant la drôle de guerre en 1940 et a subi les attaques Allemandes et des Britanniques en Méditerranée puis en 1943 pris le maquis en tant qu’agent de renseignement de la première brigade de marche Limousine et à la Libération de Limoges avec le grade de Capitaine, il travailla avec le service O.S.S. (l'Office of Strategic Services « Bureau des services stratégiques » était une agence de renseignement du gouvernement des États-Unis. Elle a été créée le 13 juin 1942 après l'entrée en guerre des États-Unis dans la Seconde Guerre mondiale pour collecter des informations et conduire des actions « clandestines » et « non ordonnées » par d'autres organes. Elle a été démantelée à la fin de l'année 1945 pour être remplacée par la CIA.) puis il travailla avec l’Office Claims Team US Army , qui était un Sous-Bureau des réclamations.

Il est certain qu’il avait bien compris ce qui animait vraiment les soit disant Libérateur Américain. Il avait une grande animosité envers eux.

Voici donc quelques réflexions historiques:

S’il y eut dans le monde un pays redevable de la France, ce sont bien les Etats-Unis.

 

Sans la flotte française, les manufactures d’armes qui produisirent à crédit celles dont avaient besoin les insurgés américains, la révolte américaine serait restée dans l’histoire aux côtés des rébellions écrasées.

 

La France de Louis XVI a aidé les Etats-Unis dans leur guerre d’indépendance non pas pour défendre leur liberté, mais par simple désir politique  de revanche du calamiteux  traité de Paris de 1763, afin de  mieux  contrer la puissance britannique.

 

 

Cette guerre coûta à la France l’équivalent du prix de trois châteaux de Versailles, une somme colossale qui ne fut jamais remboursée. Mieux encore, elle conduisit la France plus vite vers une crise économique la plongeant dans la terrible Révolution française.

 

Les traités de commerce et d’alliance éternels signés par les Etats-Unis avec la France furent dénoncés par les Américains dès l’appel à l’aide des Français contre l’Angleterre en 1793.

Pire, une guerre larvée franco-américaine fut notre récompense entre 1798 et 1800… Il fallut Bonaparte pour en finir par le traité de Mortefontaine:

 

Français et Américains s’opposent avec violence dans un conflit qui manque de déboucher sur une véritable guerre.

Les premiers reprochent aux seconds leur neutralité dans la guerre continentale, ainsi que leur brusque rapprochement avec les positions anglaises sur le commerce maritime, qui conduit notamment à la confiscation par les sujets de sa Majesté des produits français échangés par les commerçants du Nouveau Monde. En rétorsion, les corsaires de Guadeloupe houspillent les navires américains dans les Antilles et forcent la Navy, formée en 1794, à intervenir de plus en plus souvent.

Le 7 juillet 1798, c’est la rupture : le Sénat américain annule tous les traités bilatéraux signés avec la France, le président Adams décide de l’embargo total sur les produits français, de la chasse de leurs navires près des côtes américaines et va même jusqu’à porter aide à une rébellion en Haïti.

Aux 22 navires français arraisonnés répondent environ 2000 prises françaises, en seulement deux ans !

 

Il avait fallu moins de 20 années pour voir la nature de la reconnaissance américaine, cette dégradation des relations étant dû à la fois au régime de Terreur dont fut victime Louis XVI mais aussi et surtout la proclamation de l’abolition de l’esclavage par les Français… un sujet sensible aux Etats-Unis.

 

Les droits de l’Homme américains s’arrêtaient là où les intérêts marchands de quelques-uns pouvaient prévaloir.

 

Toute la politique américaine depuis sa création a suivi cet adage.

 

"Les Etats-Unis sont de fait un pays qui viole de façon éhontée les droits de l'homme, où les personnes sont victimes de discrimination et d'humiliation en raison de leur race, et vivent en permanence dans la crainte d'être abattues"

Lorsque les Etats-Unis entrèrent en guerre en 1917, l’armée allemande était dans un état de crise lui laissant peu d’illusions sur l’issue finale de la guerre.

C’est là l’une des raisons qui ont poussé l’état major allemand à permettre la traversée de l’Allemagne du « wagon plombé » contenant Lénine et ses bolcheviques qui prirent le pouvoir, à la suite d’un putsch à Petrograd le 6 novembre 1917, et mirent fin à la guerre, en ce qui concerne la Russie.

Lorsque les Américains chantaient « La Fayette nous voilà ! » en 1917, les USA n’étaient rentrés en guerre qu’après la naissance de la menace des sous-marins allemands et des incidents maritimes notables (torpillage du Lusitania). Si les USA avaient « fini par y aller », ce n’était pas politiquement de bon cœur.

Le traité de Versailles après la fin de la 1ère guerre mondiale, imposa des réparations très lourdes à l’Allemagne vaincue.

Le poids financier encouru, véritable cause du mécontentement allemand qui contribua grandement à l’acceptation du nazisme, fut utilisé par les banquiers internationaux pour leur propre profit.

L’opportunité de s’engager dans des prêts rentables aux cartels allemands aux Etats-Unis, fut présenté dans le plan Dawes puis dans le plan Young. Ces deux plans furent construits par les banquiers centraux.

 

Les financiers et les politiciens fixèrent la dette de guerre allemande à 132 milliards de Marks or par an. Ceci représentait en 1921, environ un quart de la valeur des exportations allemandes. Quand l’Allemagne fut incapable de payer plus avant cette lourde dette, la France et la Belgique occupèrent la Ruhr afin de prendre par la force ce qu’ils ne pouvaient obtenir de gré.

En 1924, les alliés appointèrent un comité de banquiers (dirigé par le banquier américain Charles G. Dawes) afin de développer un programme de paiements de la dette de guerre. Le plan Dawes qui en résultat, d’après le professeur  de relations internationales de l’université de Georgetown Carroll Quigley, fut “très largement un produit de la banque JP Morgan”. Le plan Dawes mit en place une série de prêts étrangers pour un total de 800 millions avec leurs dividendes partant en Allemagne. Ces prêts sont très importants pour cette affaire, car les dividendes, réalisés pour la plus grande part aux Etats-Unis par des investisseurs en dollars, furent utilisés dans le milieu des années 1920 pour créer et consolider la fusion gigantesque entre respectivement IG Farben et Vereinigte Stahlwerke.

Ces cartels non seulement aidèrent Hitler à prendre le pouvoir en 1933, mais elles produisirent également le plus gros des matériels clé que l’Allemagne utilisa durant la seconde guerre mondiale.

Il faut dire que, dans ces années, le fascisme ne posait guère problème aux USA.

Il existait même un certain antisémitisme.

 

 

Le Bund germano-américain défilant à travers New York City en 1939 (Crédit : Domaine public)

Le Bund germano-américain défilant à travers New York City en 1939 (Crédit : Domaine public)

Tout au long de la seconde moitié des années 1930, il y avait 19 camps d’été nazis et des retraites de famille éparpillés à travers les États-Unis, de New York à la Californie.

 

Parrainés par la Deutsche-Amerikanische Berufsgemeinschaft (DAB), ou le Bund germano-américain, ces camps étaient créés pour endoctriner les enfants et les adultes à l’idéologie nazie.

 

« Ces camps avaient pratiquement tout ce que les camps de la Jeunesse hitlérienne avaient en Allemagne. Leurs uniformes étaient similaires, jusqu’à la ceinture Sam Brown et les croix gammées sur leurs bras », a déclaré Arnie Bernstein, auteur du livre, « Swastika Nation : Fritz Kuhn and the Rise and Fall of the German-American Bund ».

Henri Ford lui-même, décoré plus tard par Hitler, avait publié, dans les années vingt, un livre virulent : Le juif international, qu’Hitler lut avec passion, et finança également la campagne pro-nazie inaugurée par le fameux aviateur Charles Lindbergh. Ces campagnes associaient antisémitisme et anticommunisme, comme le faisait la propagande nazie elle-même.

On comprend mieux pourquoi les intérêts allemands et américains ont pu fusionner à ce point.

Pour la petite histoire, Hitler conservait une photo de H. Ford sur son bureau. L’auteur va jusqu’à dire que "sans les camions, chars, avions fournis par les filiales de Ford et de GM, sans les grandes quantités de matières premières stratégiques, notamment le caoutchouc, l’huile de moteur, le gazole et autres carburants acheminés par Texaco et la Standard Oil via des ports espagnols, les forces tant terrestres qu’aériennes n’auraient sans doute pas battu aussi facilement leurs adversaires en 1939-1940... Sans la technologie la plus avancée de communication et d’information fournie par ITT et IBM, Hitler n’aurait pu que rêver de "guerres-éclair."

 

L’intervention dans la Seconde Guerre mondiale fut là encore difficile et tardive.

Plus encore qu’en 1917, les Américains avaient de très fortes sympathies avec l’Allemagne nazie.

 

Cette entrée en guerre ne fut obtenue d’ailleurs que par l’attaque japonaise du 7 décembre 1941.

Même à cette date, les USA ne se rangèrent pas aux côtés des alliés et il fallut attendre le 12 décembre suivant pour qu’Hitler déclare lui-même la guerre aux Etats-Unis.

 

Les USA ne voulaient initialement pas être des belligérants actifs.

 Ils finirent par accepter que l’URSS, nouvel ennemi des Allemands, soulage l’effort de guerre des Britanniques, qui rapportait beaucoup, même s'ils ne croyaient pas à un possible succès de l’Armée rouge.

Ils commençairent donc à fournir à Moscou les premières armes, moyennant paiement comptant... "Un triomphe nazi sur les Soviétiques n’était plus souhaité parce que cela se serait traduit par une mauvaise opération économique. Une telle victoire hitlérienne aurait en effet asséché l’abondante source de bénéfices que générait le prêt-bail.

 Truman, au début de l’opération Barbarossa, s’exprimait ainsi cyniquement : "Si nous voyons l’Allemagne gagner, nous devrions aider la Russie et, si la Russie est en train de gagner, nous devrions aider l’Allemagne, pour que le plus grand nombre possible périsse des deux côtés."

Mais, en fait, l’attaque allemande contre l’Union soviétique n’aurait pas été possible sans les produits pétroliers venant des USA.

 

 

 L’écroulement allemand sur le front Est entraîna la décision rapide d’élaborer des plans pour une traversée de la Manche. Il fallait aider Staline, "allié mal-aimé mais indispensable", mais aussi se préparer à limiter ses succès et son avancée rapide possible vers l’ouest

 

Le débarquement de Normandie, en juin 1944, n’est intervenu que tardivement, alors que les troupes russes avaient déjà atteint la frontière orientale de l’Allemagne. Le débarquement allié a eu pour seul et principal  effet d’éviter que l’Europe entière devienne soviétique. Il y avait 26 divisions allemandes sur le front occidental contre 170 divisions sur le front de l’Est.

Les Etats-Unis ont fait la guerre pour que l’Europe ne soit ni soviétique ni allemande et non pas pour défendre la liberté des Européens.

 

 

 

Les naïfs croient  et les médias répètent  continuellement que les Etats-Unis sont venus libérer les Européens en 1944, de la même façon que  Lafayette avait défendu l’indépendance des Etats-Unis à la fin du XVIIIe siècle. Tout cela est aussi faux que la propagande  médiatique américaine du plan Marshall qui a été élaboré.

 

 

 

Philippe de Gaulle tire cette citation, publiée dans son livre « De Gaulle, mon père ».

 

«  Mon père le répétera, ajoute-t-il, les Américains qui sont morts en libérant la France sont morts pour les Etats-Unis d’Amérique et pour personne d’autre. De même que tous les Français qui sont morts sur un champ de bataille, y compris pour l’indépendance des Etats-Unis d’Amérique, sont morts pour la France et le roi qui la personnifiait ».

 

 

 

La vérité sur nos « Gentils » alliés : les Etats Unis d’Amérique.

Les Etats-Unis ne cessèrent jamais d’employer des nazis, des régimes militaires ou dictatoriaux à partir de la fin de la guerre, nous pouvons d’ailleurs repérer trois phases distinctes:

 

Partout, ils furent réutilisés, au niveau de la recherche et des sciences, citons simplement Wernher von Braun, mais aussi des services secrets avec Reinhard Gehlen, Klaus Barbie, Otto von Bloschwing, Wilhelm Höttl, Guido Zimmer etc.

 

Après la vitrine du procès de Nuremberg, les Etats-Unis ne se privèrent pas dans leur lutte avec l’URSS et le bloc de l’Est d’employer des milliers de nazis. Ils ne furent pas seulement Allemands ou Autrichiens, mais aussi Croates, Hongrois, Roumains, Bulgares et bien sûr Ukrainiens.

 

 

 

La première commence dès 1945 et dure jusque dans les années 70.

Elle consiste à recycler et utiliser les nazis dans toutes les parties du monde, en Europe particulièrement pour lutter contre l’Union soviétique dans l’âpre combat de la Guerre froide.

Ils participèrent à du renseignement, à la formation de réseaux, au recrutement d’agents, de saboteurs, d’hommes de main. Ils furent très actifs dans les pays du Pacte de Varsovie, dans les Balkans, en Grèce, en Europe Centrale et de l’Est. Mais ils furent aussi utilisés en Amérique du Sud. Sur ce continent, ils servirent les régimes militaires et fascisants des différentes dictatures, verrouillant l’Amérique du Sud qui était un terrain propice de la propagation du communisme avec la proximité de Cuba. Cette utilisation sur le continent sud-américain fut plus longue dans le temps. Très soucieuse de ne pas voir la zone tomber sous l’influence soviétique, les Américains fermèrent les yeux sur les exactions terribles des différents régimes, commises par ailleurs parfois avec leur aide, comme le prouve magistralement Naomi Klein dans sa Stratégie des chocs. Partout, en Argentine, au Paraguay, en Uruguay, au Chili, en Bolivie, au Brésil, des agents nazis ou fascistes, Allemands, Autrichiens, Italiens, Hongrois, Croates furent à la base des polices secrètes, des méthodes concentrationnaires, d’interrogatoires et de tortures, d’assassinat. Avec le temps, ces régimes furent abandonnés, les sbires nazis autrefois d’utiles agents ; lâchés et parfois poursuivis sans relâche. Ce fut le cas par exemple de Klaus Barbie.

 

 

Dans cette deuxième phase qui commence au début des années 70, les nazis ou fascistes continuent d’être employés sans vergogne.

A cette date, les hommes employés ne sont plus ceux qui avaient combattu durant la Seconde Guerre mondiale, ou de moins en moins. C’est le cas de Stefano Delle Chiaie (1936-) un militant italien néofasciste utilisé ainsi que beaucoup d’autres pour mener des actions terroristes financées et pilotées de loin par la CIA dans le cadre de la Stratégie de la tension. Il s’agissait ici de terroriser la population en maintenant une pression inhérente à des attentats meurtriers (années de plomb), soit mis sur le dos de mouvements terroristes d’extrême-gauche, soit pour montrer le danger de la montée des forces d’extrêmes gauches, montrées du doigt comme génératrice de l’anarchie, de l’instabilité et de ruine économique. L’exemple italien n’est pas isolé, cette stratégie, pouvant d’ailleurs être couplée avec celle du Choc, fut employé nous l’avons vu en Amérique du Sud, mais aussi en Afrique, au Moyen Orient et en Asie. Elle fut généralisée et permis la construction de digue contre le communisme, le contrôle des électorats, la mainmise sur des économies et des richesses stratégiques. A la fin de l’Union soviétique, l’écroulement du bloc de l’Est et la disparition du Pacte de Varsovie, cette deuxième phase était terminée.

 

C’est donc au début des années 90 que commença la troisième phase, dans laquelle nous sommes encore présentement.

Cette stratégie des Chocs a pu se trouver d’ailleurs adaptée, avec l’infiltration des syndicats comme en France, la motivation et le maintien dans la crise de zones entières, en Europe, particulièrement en France et au Royaume Uni. Mais elle a muté vers un contrôle direct ou indirect plus prégnant. Ce fut le cas au Moyen Orient avec les invasions remarquées de l’Irak, de l’Afghanistan et une lutte conduite contre des régimes autrefois utiles mais abattus par les Américains pour un contrôle plus direct. Rappelons le soutien à l’Irak contre l’Iran pendant la guerre terrible de 1980-1988, puis la première invasion du pays suivi d’une deuxième une décennie plus tard. Les Américains ont ainsi réalisé dans le monde musulman la même chose qu’ils avaient faite avec les nazis, supporter et armer les islamistes à des fins machiavéliques visant à atteindre des objectifs concrets de contrôles de points stratégiques et de ressources capitales pour le virage du XXIe siècle.

 

Ces plans se sont relativement bien déroulés alors que les Etats-Unis prenaient quasiment le contrôle de l’Union européenne en passe de vassalisation totale.

 

C’est la réapparition de la Russie dans le jeu international, apparaissant à nouveau comme une concurrente gênante, se rapprochant de pays non-alignés comme le Venezuela, le Brésil, l’Inde ou la Chine que l’offensive américaine a commencé contre la Russie.

 

Elle fut commencée en Ukraine en 2004, puis poursuivie en Géorgie et de nouveau en Ukraine. Aujourd’hui nous sommes au paroxysme de cette guerre sourde. En Ukraine, les Américains n’ont donc eu aucun mal, dans la grande tradition des ratlines américaines, de financer les partis néonazis comme Svoboda, de soutenir le régime brun de Porochenko et d’envoyer conseillers et mercenaires donner la main aux massacres dans le Donbass durant l’été et l’automne 2014. Historiquement, il n’y a donc aucune impossibilité aux Américains de faire alliance avec des néonazis. La realpolitik américaine depuis l’indépendance du pays en 1776 a été construite sur cet unique adage. Rappelons d’ailleurs que les ponts sont importants entre les deux mondes. Les Etats-Unis furent le dernier pays esclavagiste occidental, la terre de création du KKK, le Ku Klux Klan, des ségrégations raciales, mère des théories eugénistes et récemment de celles du Gender, génératrice d’invasions militaires récurrentes étayant chacune des décennies de son histoire, terre de la création de la bombe atomique et seule nation l’ayant utilisée contre d’autres hommes.

 

 

En faudrait-il plus pour démontrer que le gouvernement américain (à ne pas confondre avec son peuple) a toujours été prêt à tout ?

 

 

 

Dans un documentaire passé sur France3: " Un village empoisonné par la CIA" :

on peut voir de quoi sont capables les Américains.

(Visionnez à partir de 26:14)

Ils ont testé sur leur propre population des expériences les plus folles... Les nazis ne faisaient pas mieux dans les camps de concentration.

Aujourd'hui :

 

 

Les États-Unis sont déterminés à bloquer militairement l’ascension de la Chine ou toute réponse de la Russie aux provocations dans sa cour arrière la plus proche. Naturellement, des médias et « les experts » de centres en orbite autour de la logique impériale et de son argent, ont commencé une campagne intense dans laquelle il ne faut pas ni même entrer.

 

Washington veut que la Russie et la Chine acceptent le même statut de vassalité accepté par l’Europe, l’Asie et l’Océanie par des pays comme le Royaume Uni, la France, l’Allemagne, le Japon ou l’Australie, mais cela ne va pas arriver, expliquait le mois dernier dans son blog Paul Craig Roberts, qui a été vice secrétaire d’État pour la politique économique avec Ronald Reagan.

 

À moins que le dollar, et tout le pouvoir américain avec lui, ne s’écroule ou que l’Europe soit courageuse et rompe avec Washington pour développer une politique extérieure indépendante en disant au revoir à l’OTAN, la guerre est notre avenir probable.

«La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre contre les Etats-Unis. Une guerre permanente, économique, une guerre sans morts. […] Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde. Une guerre inconnue, une guerre permanente, sans morts apparemment, et pourtant une guerre à mort.» 
 
(Source : Le dernier Mitterrand de Georges-Marc Benamou – Date de publication : 27/1/1997 – Editeur : Plon – Omnibus).
 
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T
Mitterand est mort en 1996... comment a t il pu dire cette phrase en 2000 ?<br /> C'est Catastrophique. Les guerres, ce sont les gens comme vous qui vont les déclencher à force de mentir en permanence sur internet et d'attiser les colères
Répondre
S
On se calme !!!! Pas gentil ça.... Qui déclenche des guerres, vous plutôt?
N
C’est vrai, j’ai fais une erreur.<br /> J’aurais du être plus explicite vis-à-vis de cette citation.<br /> C’est un journaliste Georges-Marc Benamou proche de la gauche, qui publie Le Dernier Mitterrand tiré de ses conversations avec le président de la République juste avant de mourir.<br /> En 1997, il publie la chronique des ultimes mois de François Mitterrand, intitulée Le Dernier Mitterrand.<br /> (Source : Le dernier Mitterrand de Georges-Marc Benamou – Date de publication : 27/1/1997 – Editeur : Plon – Omnibus).<br /> <br /> Sous la désignation «d'américains» Mitterrand montrait du doigt un pouvoir occulte existant en France, en Europe et dans le monde, pouvoir venant plus précisément d'une élite anglo-saxonne composée par une association de pouvoirs militaires, industriels et bancaires.<br /> <br /> Eisenhower qui fut président des USA de 1952 à 1961 et qui a bien connu ce pouvoir occulte a inventé un terme pour le qualifier: complexe «militaro-industriel». Cependant, c'est bien par l'état des USA et surtout de ses moyens régaliens que ce pouvoir occulte s'exprime et opprime. Mitterrand sous le vocable « d'américains », c'est à dire désignant cet état, ne se trompait pas de cible.<br /> Mon but lors de l’écriture de cet article n’était pas d’attiser les colères et encore moins de déclencher des Guerres, bien au contraire.<br /> C’est de comprendre ce qui les a justement déclenchés pour ne pas les reproduire.<br /> Je ne suis pas historien, mais j’essaye juste faire preuve de BON SENS face aux faits historiques.<br /> Les deux dernières guerres mondiales que nous avons subies sont le fait du pouvoir américain qui veut dominer le monde, la bible dans une main et le fusil dans l’autre…<br /> On arrive, aujourd’hui, à un virage décisif pour notre avenir proche. Si rien ne change radicalement, les pouvoirs militaires, industriels et bancaires viendront à bout de l’humanité.<br />

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